Kinshasa, le 19 novembre 2025 – Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présidé ce mercredi a une importante séance de plaidoyer dédiée à la mobilisation des acteurs institutionnels, techniques et financiers en faveur de la mise en œuvre de la Stratégie PEN PLUS en République Démocratique du Congo. L’objectif commun […]

20 novembre 2025
Partager :
Kinshasa, le 19 novembre 2025 – Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présidé ce mercredi a une importante séance de plaidoyer dédiée à la mobilisation des acteurs institutionnels, techniques et financiers en faveur de la mise en œuvre de la Stratégie PEN PLUS en République Démocratique du Congo. L’objectif commun étant de renforcer la prévention, la prise en charge et la surveillance des maladies non transmissibles (MNT) au niveau le plus proche de la population.
Un engagement national réaffirmé
Au nom du Président de la République, Chef de l’État, ainsi que de la Première Ministre et de l’ensemble du Gouvernement, l’Excellence Dr Samuel Roger Kamba, Ministre de la Santé a rappelé que la RDC est fermement engagée dans la lutte contre les MNT, dont la progression rapide représente une menace croissante pour la santé publique.
Les MNT – notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies rénales, respiratoires chroniques et certains cancers – constituent aujourd’hui une part grandissante du fardeau épidémiologique mondial. Leur traitement tardif entraîne des coûts exorbitants, souvent inaccessibles pour les ménages et les systèmes de santé.
Une orientation stratégique cohérente avec les engagements internationaux
La RDC a confirmé son alignement sur les recommandations de l’OMS, notamment les stratégies PEN et PEN PLUS, après les avoir évaluées et intégrées dans son approche globale de santé publique.
Lors de la récente participation de la délégation congolaise à New York, le pays a réaffirmé son engagement à intégrer la prévention, la prise en charge et la surveillance des MNT au sein des soins de santé primaires, comme élément incontournable du renforcement du système de santé.
Une mobilisation multisectorielle indispensable
Le ministre a souligné que la lutte contre les MNT ne relève pas uniquement du secteur de la santé. De nombreux déterminants – nutrition, environnement, urbanisation, pollution, conditions socio-économiques – dépendent d’autres secteurs de la gouvernance publique.

Cette approche coordonnée implique donc un engagement national plus large, soutenu par le Programme national des urgences et actions prioritaires, le Programme national de lutte contre le diabète, le Programme de lutte contre les maladies cardiovasculaires, le Programme national de lutte contre le cancer, ainsi que d’autres programmes spécialisés.
Vers un élargissement du paquet de soins dès 2026
Le ministre a rappelé les mesures déjà engagées pour augmenter les ressources nationales dédiées à la santé, notamment la taxe pour l’action sanitaire et l’assurance maladie obligatoire, destinée à soutenir durablement les soins essentiels, y compris ceux liés aux MNT.
L’élargissement du paquet de soins prévu à partir de 2026 inclura ainsi une prise en charge renforcée des MNT, afin de protéger davantage les populations adultes souvent négligées dans les dispositifs de soins traditionnels.
Reconnaissance aux partenaires techniques et financiers
Le ministre a salué la présence et l’engagement des partenaires techniques et financiers, soulignant que la mise en œuvre effective de PEN+ nécessite un appui continu, coordonné et prévisible.
Des discussions récentes, notamment avec des partenaires américains qui poursuivront les échanges dès demain, témoignent d’un regain d’intérêt pour cet enjeu majeur de santé publique.
La séance de plaidoyer marque une étape importante dans la consolidation d’une réponse nationale solide, cohérente et multisectorielle contre les maladies non transmissibles.
Le ministère a appelé l’ensemble des acteurs à redoubler d’efforts pour améliorer l’espérance de vie de la population, prévenir les maladies, offrir des soins accessibles et suivre efficacement les patients.
« Nous devons répondre aux besoins réels de notre population. Ce chantier est crucial pour l’avenir sanitaire de notre pays. »
Cellcom MinSanté